Historique
Archives ACRAS :-
Journée d'étude : Paris – juin 2018
La fabrique d’un spectacle historiquement
informé :
déclamer, danser et jouer du violon
au théâtre en France au xviie
siècle
Journée d’étude
théorique et pratique
autour de l’école « Théâtre Molière Sorbonne »
Vendredi
8 juin 2018, 9h30-18h30 - ESPE Molitor,
10 rue Molitor, 75016 Paris.
Salle A06
En partenariat avec
l’Institut de Recherche en Musicologie (IReMus UMR 8223)
le Centre
d’Étude de la Langue et des Littératures françaises (UMR 8599, Sorbonne
Université / CNRS)
l’École doctorale 433 « Concepts et Langages »
(Sorbonne Université)
l’École supérieure du professorat et de
l’éducation (ESPE) de l’Académie de Paris
l’Association pour un
centre de recherche sur les arts du spectacle aux XVIIe
et XVIIIe
siècles (ACRAS 17e-18e)
acras (526) publié le 2018-05-23 17:04:13
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Colloque : Leipzig (D) - septembre 2017
Gottfried Tauberts
„Rechtschaffener Tantzmeister“
(Leipzig 1717)
KONTEXTE – LEKTÜREN –
PRAKTIKEN
20. bis
23. September 2017
Musikinstrumentenmuseum
der Universität Leipzig
acras (467) publié le 2017-06-26 00:00:00
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Journées d'étude - stage de formation : Paris - septembre 2017
La technique de la danse française d’après les traités allemands (1703-1717) French Dance Technique according to German Treatises
Danse baroque au CN D
du 5 au
8 septembre 2017, Centre National de la Danse
1, rue Victor-Hugo
93000 Pantin
acras (468) publié le 2017-06-26 00:00:00
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Restitution théâtrale : Paris – mai/sep/oct 2017
Le « Tartuffe » inconnu de Molière
Mercredi
26 avril à 20h30 - Espace Landowski, Boulogne (92)
Vendredi
19 mai à 20h - Fondation Lucien Paye/Cité Internationale Paris
Samedi
17 juin à 18h et 21h - Musée d’Art et d’histoire de Meudon (92)
Samedi
30
septembre à 20h, Le Mouffetard, Paris
Mardi
3 octobre à 20h, Auditorium UPMC Jussieu, Paris
Dimanche
8 octobre à 16h, Théâtre du Grenier à Bougival (92)
Nous
proposons de monter Tartuffe ou l’Hypocrite (3 actes), interdit à la
création et reconstruit par Georges Forestier à partir de Tartuffe ou
l’Imposteur (5 actes), seule version publiée par Molière.
De
même que le
texte est le
résultat d’un travail de recherche, le spectacle (déclamation,
gestuelle et costumes) sera « historiquement informé », c’est-à-dire
appuyé sur l’état actuel des connaissances concernant le théâtre des XVIe-XVIIIe
siècles.
Projet
encadré
par Georges Forestier et par Isabelle Grellet pour la mise en scène,
conseil scientifique de Jean-Noël Laurenti.
Avec
la
participation d’Irène Feste, Sophie Landy, et Mickaël Bouffard.
Avec
le soutien de l’aide aux projets étudiants FSDIE de l’université
Paris-Sorbonne
et le concours de l’Institut Universitaire de France
acras (462) publié le 2017-04-14 00:00:00
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Journées de pratique : Pantin (F-93) – mai/juin 2017
Les Chaînons manquants :
Gennaro Magri dans l’évolution technique
de la danse académique aux
xviii e
et xixe
siècles
Dans le cadre de
l’A.R.P.D. du Centre National de la Danse
9-10-11
mai/ 9-10 juin 2017 - Centre National de la Danse, 1 rue
Victor-Hugo –
93507 Pantin
Journées
de pratique
La
leçon de danse. De Pierre Rameau à Michel St Léon
A Dance Lesson. From Pierre Rameau to Michel St
Léon
acras (451) publié le 2017-04-07 00:00:00
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Disparition
† Philippe Beaussant
(1930-2016)
L’Association
pour un Centre de Recherche sur les Arts du Spectacle aux XVIIe et
XVIIIe
siècles apprend avec tristesse le décès de Philippe Beaussant.
Écrivain,
journaliste, homme de radio, académicien, humaniste aux curiosités
multiples, toujours enthousiaste et généreux, Philippe Beaussant a joué
un rôle essentiel dans le développement en France de la musique
ancienne et de ce qu’on a appelé depuis l’interprétation «
historiquement informée ».
Sa démarche de
pionnier, qu’il a retracée dans Vous
avez dit baroque ? l’avait mené à
fonder en 1977 l’Institut de Musique et de Danse Ancienne (IMDA), dont
les principes étaient la pluridisciplinarité, la relation étroite entre
la recherche et l’application pratique, la collaboration et l’échange
entre des personnalités d’horizons différents, la diffusion des
découvertes par l’organisation de stages et de sessions visant à une
formation en profondeur des interprètes avant l’épreuve de la scène.
À ce titre,
Philippe Beaussant a été un découvreur et un promoteur de talents, non
seulement dans le domaine de la musique instrumentale et vocale, mais
aussi dans celui de la danse ancienne et du geste théâtral.
En outre, par
l’écrit et par la parole, il a contribué à former un public et à
susciter l’intérêt des amateurs pour ces nouvelles pratiques
d’interprétation et pour la redécouverte d’œuvres oubliées.
Une idée
fondamentale et novatrice que Philippe Beaussant partageait avec les
grands pionniers européens de la musique ancienne est que les œuvres du
passé ont toutes chances de paraître plus vivantes et plus parlantes
pour le spectateur d’aujourd’hui à partir du moment où elles sont
exécutées avec les techniques et les instruments pour lesquels elles
ont été conçues.
C’est ce
principe qui anime toutes les recherches que nous menons ou soutenons,
dans tous les domaines des arts du spectacle.
Tout en rendant
hommage sans réserve à l’action novatrice de Philippe Beaussant, il
nous sera permis de regretter qu’il ait toujours revendiqué la méthode
qui consistait à proposer aux élèves et au public des
« modèles » et à
désigner des spécialistes exclusifs de chaque discipline.
Si, il y a
quinze ans, notre association a été créée sous l’impulsion de Francine
Lancelot, c’est précisément pour donner un nouveau souffle à la
recherche dans la lignée de cet esprit de découverte et
d’expérimentation qui caractérisait l’IMDA et dont nous lui sommes
redevables.
acras (382) publié le 2016-05-13 00:00:00
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Représentation : Boulogne (92) - Vendredi 8 avril 2016
L’École des Femmes
de Molière
Vendredi 8 avril à 20h30 - Salle des Fêtes de
Boulogne-Billancourt
1 Place
Bernard Palissy, 92100 Boulogne-Billancourt
Libre participation
Réservation auprès de Frédéric
Sprogis
•
Journée d’étude théorique et pratique :
Versailles - Samedi 9 avril 2016
Pour une mise en scène de
« L’École des femmes »
à partir des sources historiques
Samedi
9 avril - Centre de Musique Baroque de Versailles - Hôtel des
Menus-Plaisirs
22, avenue de Paris - 78000 Versailles - salle Lalande
Direction
: Pierre Pasquier, Jean-Noël Laurenti et Bénédicte Louvat-Molozay
Cette journée,
organisée par le CESR et accueillie par le CMBV, s’insère dans un
programme de recherche initié depuis deux ans grâce à des coopérations
entre équipes de recherches (IRCL, IUF, universités de Montpellier,
Lausanne, Fribourg, programme Scène européenne du
CESR, avec le soutien de la société savante ACRAS XVIIe-XVIIIe).
Le but général
du projet, au carrefour de la recherche pure et de la pratique, est de
réunir, d’étudier et de mettre à la disposition des chercheurs et des
artistes interprètes toute la documentation disponible qui permettrait
de réaliser de la comédie de L’École des Femmes une
mise en scène « historiquement informée ».
Cette comédie a
été choisie parce qu’elle a suscité d’abondants débats riches en
témoignages.
Ces témoignages ainsi que les documents existants, déjà
largement recensés, demandent à être étudiés de façon critique et mis
en perspective compte tenu de l’arrière-plan esthétique, poétique,
rhétorique, d’histoire des mentalités, ainsi que des pratiques en usage
chez les comédiens de l’époque de Molière.
Il ne s’agit évidemment pas
de prétendre restituer la première de L’École des Femmes
: en effet, comme dans toute entreprise archéologique de ce genre, il
est inévitable dans bien des cas de recourir à des conjectures ou
d’accepter la coexistence d’hypothèses différentes.
Il est possible
aussi, en l’absence de documents contemporains, de recourir à des
sources plus tardives dans la mesure où celles-ci reflètent selon toute
vraisemblance une tradition installée dès l’origine.
Ce projet est
nécessairement pluridisciplinaire puisqu’il implique l’exploitation des
connaissances et documents disponibles en matière de prononciation,
diction du vers comique, mouvement scénique, jeu comique et lazzi,
scénographie, costumes et accessoires.
Les recherches
menées couvrent ainsi différents champs distincts sur chacun desquels
il est possible d’avancer tout en se gardant de perdre de vue
l’objectif global et les rapports avec les champs connexes.
L’équipe
rassemblée autour de ce projet, et constituée de chercheurs,
d’interprètes bénévoles, étudiants, doctorants ou jeunes docteurs, a
déjà mené un long travail : sessions consacrée aux décors et costumes
(Paris, mai 2014), session consacrée aux lazzi et au jeu italien
(Montpellier, octobre 2014), journées d’étude et ateliers pratiques à
Lausanne (1er-2
avril 2015), ainsi que des répétitions multiples qui ont abouti à des
présentations d’extraits dans le cadre de préparations à l’agrégation
et de séminaires de master (Montpellier, janvier 2014, janvier et mars
2015 ; Lyon, janvier 2015), puis à une représentation de la pièce
complète au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris (octobre
2015), et à l’ENS de Lyon (mars 2016).
Mais au fil des
sessions les discussions ont montré la nécessité de recourir à des
points de vue multiples, en associant un plus grand nombre de
chercheurs à la réflexion sur les sources.
La journée
d’étude du 9 avril 2016 sera précédée d’une présentation du résultat
actuel de ce programme de recherche, sous la forme d’une représentation
de la pièce le 8 avril à la salle des fêtes de Boulogne-Billancourt.
Cette
présentation servira de base aux communications et aux débats du 9 : il
s’agira d’une part d’expliquer la démarche et le détail des recherches
qui ont présidé aux choix dans la réalisation du spectacle, d’autre
part de les soumettre à la discussion, enfin de faire le point sur des
recherches en cours ou à venir sur des aspects qui n’ont pas encore été
abordés ou qui restent à travailler.
Les résultats du
programme de recherche (documents, études, captations vidéo d’extraits
commentés) seront publiés sous la forme d'un numéro de la revue en
ligne Arrêt sur scène (IRCL, Montpellier
http://www.ircl.cnrs.fr/francais/arret_scene/arret_scene_focus_accueil.htm).
Programme |
9h00 |
Accueil et mot de bienvenue du CMBV
|
9h30 |
Introduction par Bénédicte Louvat-Molozay,
Jean-Noël Laurenti et Pierre-Alain Clerc
|
Président :
Jean-Noël Laurenti
|
Vivre
une mise
en scène « historiquement
informée » de L’École des Femmes
|
10h00 |
Tiphaine Pocquet et Frédéric Sprogis, avec
la collaboration d’Aurélia Pouch : Parcours de recherche et
formation des comédiens
|
Questions de
prononciation
|
11h00 |
Olivier Bettens et/ou Philippe Caron : Du
bon usage des grammairiens aux prononciations de la comédie :
conjectures et esquisse d'une méthode
|
11h45 |
Yves Charles Morin : Quelques
aspects à explorer pour la restitution de la prononciation du XVIIe
siècle (sous réserves)
|
Président :
Emmanuel Bury
|
Questions
d’esthétique et de poétique dans
la construction
d’une interprétation « historiquement informée »
|
14h30 |
Bénédicte Louvat-Molozay et Jean-Noël
Laurenti : La notion de « naturel » et la place de l’« écart
» dans les genres dramatiques
|
15h15 |
Marc Douguet : Le hors-scène dans
L’École des Femmes
|
Une mise en scène «
historiquement informée » de L’École des Femmes :
une aventure archéologique
|
16h15 |
Delphine Desnus et Mickaël Bouffard : La
confection d’habits de théâtre « historiquement informés » : sources et
réalisation pratique
|
17h00 |
Matthieu Franchin et Gérard Geay : La
musique durant les entractes : nombre et place des instruments,
répertoire, établissement des partitions et spécificités du violon à
danser XVIIe
siècle
|
17h45 |
Conclusions |
acras (369) publié le 2016-04-01 00:00:00
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-
Prix du XVIIe siècle
ENTRE
COURS ET JARDINS D’ILLUSION
LE BALLET EN EUROPE
(1515-1715)
-
éd. Centre
National de la Danse, Pantin, novembre 2014
Collection : Histoires
480 p., environ 100 illustrations in-texte noir & blanc
Format : 14 x 20,5
ISBN : 978-2-914124-51-5
prix : 29,50 €
Consultable et empruntable au CND
acras (279) publié le 2015-06-16 00:00:00
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-
Séminaire international : Versailles - mai 2015
Pour une mise en scène de L’École des
femmes
à partir des sources historiques
Journée d'étude
théorique et pratique
30 mai 2015 - Centre de musique baroque de
Versailles
Hôtel des Menus-Plaisirs, 22
avenue de Paris - 78003 Versailles
Direction :
Pierre-Alain Clerc, Jean-Noël
Laurenti, Bénédicte Louvat-Molozay
Cette journée
s'insère dans un programme de recherche dont le but, selon le principe
qui gouverne les spectacles « historiquement informés », est de
permettre une mise en scène de L'École
des Femmes qui s'appuie
systématiquement sur les sources disponibles en matière de
prononciation, diction du vers comique, mouvement scénique, jeu comique
et lazzi, scénographie, costumes et accessoires.
Il s'agit
donc de
réunir tous les témoignages actuellement connus concernant la pratique
de la troupe de Molière, mais aussi d'affronter les problèmes
d'interprétation et de mise en œuvre qu'ils soulèvent. Un travail
collectif en ce sens, réunissant chercheurs et praticiens, est mené
depuis près un an et demi. Un séminaire en plusieurs sessions permettra
de faire le point sur la documentation disponible, sur la méthodologie
de son exploitation et sur le travail effectué.
La journée du
30 mai
sera centrée sur les problèmes de scénographie et d'« action » du
comédien. Elle comportera une partie scientifique et une partie
pratique, sous forme de présentation d'extraits qui pourront faire
l'objet d'un débat.
Partenaires
:
Institut de Recherche sur la Renaissance, l'âge Classique
et les Lumières (IRCL - UMR 5186),
l'Institut Universitaire de France,
Centre d'Études Supérieures de la Renaissance (UMR 7323),
Centre de
Musique Baroque de Versailles,
Association pour un Centre de Recherche
sur les Arts du Spectacle aux XVIIe et
XVIIIe
siècle.
|
Programme |
|
Matin
- 9h30
- 13h |
|
Présidente : Bénédicte
Louvat-Molozay |
9h30 |
Présentation |
|
Communications
: la scénographie |
9h50 |
Philippe Cornuaille : «
Une proposition de restitution, ou l'architecture scénique dans L'École
des Femmes » |
10h30 |
Pierre Pasquier : «
Frontispices, marqueurs spatiaux et reconstitution d'un décor : le cas
de L'École des Femmes
» |
11h10 |
Pause |
|
Président : Pierre
Pasquier |
11h20 |
Anne Surgers (titre
provisoire) : « Un jeu frontal pour L'École des Femmes
? » |
|
Ateliers : présentation
de scènes commentées |
12h |
Philippe Caron et
Olivier Bettens : Les choix de prononciation dans les extraits
présentés.
Illustration : L'École
des Femmes, I, 3 ; II, 4 ; V, 4. |
|
Après-midi - 15h-18h30 |
|
Présidente : Céline
Candiard
Jeu, placement et déplacement scénique |
15h |
Pierre-Alain Clerc : «
Quelques sources qui peuvent orienter l'Action du comédien »
Illustration : L'École
des Femmes, III, 2 ; III, 4. |
15h45 |
Mickaël Bouffard : «
Civilités et incivilités dans L'École
des femmes d'après les traités »
Illustration : L'École
des Femmes, I,1 ; I, 4 ; II, 5. |
16h50 |
Pause
|
17h-18h30 |
Suite des
illustrations :
L'École
des Femmes, I, 4 ; II, 2-3 ; III, 4. |
acras (271) publié le 2015-05-21 00:00:00
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-
Séminaire : Montpellier (34) - octobre 2014
« Déclamation, chant et danse
en France aux xviie
et xviiie
siècles :
niveaux, lieux de performance, courants et filiations » (IV)
Séminaire dirigé par
Jean-Noël Laurenti (CESR, Tours)
et Bénédicte Louvat-Molozay (IRCL,
Montpellier)
Lundi 27 octobre 2014 - Université Paul-Valéry –
Montpellier 3. Site Saint-Charles
Pratiques
nationales et influences étrangères : les cas italien et anglais
Programme
de la
journée
Salle des colloques 2 |
8h45 |
Accueil des participants |
9h |
Ouverture |
9h15 |
Laurence Marie (New-York) : « Avant
Garrick, les premiers modèles du jeu naturel : action anglaise,
improvisation italienne, simplicité de Baron et de Lecouvreur » |
9h45 |
Claude Bourqui (Un. de Fribourg) : « La
scena di notte et la pratique des comédiens français à l’époque de
Molière » |
10h15 |
Emanuele de Luca (Un. de Paris-Sorbonne) :
« Geste, voix, danse, chant : le jeu "simple et naturel" des comédiens
italiens à Paris et son influence sur le jeu français au XVIIIe
siècle » |
11h |
pause |
Salle de répétition |
11h15-13h |
atelier 1 (Claude Bourqui et Emanuele de
Luca) : l’influence italienne sur la dramaturgie et le jeu français |
14h15-16h30 |
atelier 2 (David Wiles et Nora Williams,
Un. d’Exeter) : « Coriolan/Coriolanus : differences and similarities » |
16h30 |
pause |
|
16h45 |
Franck Salaün (IRCL, Un. de Montpellier 3)
: « Garrick ou les acteurs anglais au temps de Diderot » |
Avec le soutien de : l’Institut de Recherche sur les Classicisme et les
Lumières ; l’Université Paul Valéry ; l’Institut Universitaire de France
Présentation des
ateliers
Atelier 1
(11h15-13h) : l’influence
italienne sur la dramaturgie et le jeu
français
- autour
de Molière
On sait que
le jeu des comédiens dell’arte exerce une influence sur la pratique de
leurs homologues français à partir de la seconde moitié du XVIIe
siècle. Molière lui-même est redevable à Scaramouche et à ses pairs.
Mais comment retrouver les traces de cet art disparu, sachant qu’on ne
sait rien ou presque rien du jeu italien de la première modernité et
que le travail des metteurs en scène contemporains se fonde sur des
textes beaucoup plus tardifs ?
L’atelier
tentera le pari de remonter à la source à partir des seuls témoignages
fiables : les textes directement issus de la pratique ancienne de la
commedia dell’arte. En confrontant une tirade de dottore et son pendant
chez Molière, on essaiera, par une mise en œuvre expérimentale,
d’identifier les vertus de ce « jeu italien » et de saisir ses
implications sur l’interprétation de certaines scènes comiques du
théâtre classique.
- autour de
Marivaux et du théâtre sérieux
Contrairement
à
une opinion répandue, le jeu des Comédiens Italiens au cours du XVIIIe
siècle ne se borne pas exclusivement à l’improvisation, aux cabrioles,
aux culbutes, aux lazzi et aux grimaces. Même si tout cela reste
certainement l’un des axes porteurs et distinctifs du théâtre des
comédiens professionnels italiens (notamment dans leur répertoire à
canevas), leur jeu se décline également au sein d’un répertoire qui
compte la haute comédie, la tragi-comédie et même la tragédie : pièces
entièrement rédigées en italien autant qu’en français, tant en prose
qu’en vers. Et cela pour ne se limiter qu’au théâtre parlé. Maintien,
grâce, voix naturelle et puis imagination, feu, attention, écoute, ne
sont que les quelques termes qui aident à comprendre ce qu’était le jeu
« simple et naturel » des Italiens, transversal à toutes les formes et
les genres théâtraux exploités (du canevas à la tragédie). Ce jeu
devient plus compréhensible si on le considère dans lecadre des codes
représentatifs de l’époque et en comparaison avec le jeu des comédiens
de la Comédie-Française.
Cet
atelier, qui
propose des extraits de pièces représentées par Luigi Andrea Riccoboni
(chef de troupe depuis 1716 jusqu’au 1729) et des textes d’auteurs
français tel que Marivaux, essaiera de conduire un exercice qui puisse
donner, dans les limites du possible, une idée de ce que pouvait être
ce jeu et les modes de représentation des Italiens. Compte tenu de la
pauvreté des sources, il aura un caractère éminemment expérimental.
La
première
partie de l’atelier sera animée par Claude Bourqui, professeur de
littérature française à l’université de Fribourg et auteur de La
Commedia dell’arte. Introduction au théâtre professionnel italien entre
le XVI e
et le XVIII e
siècles (1999 ; rééd. A. Colin 2011) et Molière à l’école italienne. Le
lazzo dans la création moliéresque (en collaboration avec Claudio
Vinti, L’Harmattan Italia, 2003).
La
seconde
partie sera prise en charge par Emanuele de Luca, qui a soutenu en 2013
une thèse sur François Antoine Valentin Riccoboni (1707-1772) : Vita,
attività teatrale, poetica di un attore-autore nell’Europa dei Lumi /
François-Antoine-Valentin Riccoboni (1707-1772) : Vie, activité
théâtrale, poétique d'un acteur-auteur dans l'Europe des Lumières et
est l’auteur de Il repertorio della Comédie-Italienne di Parigi
(1716-1762) / Le répertoire de la Comédie-Italienne de Paris
(1716-1762), (Paris, IRPMF, 2011).
La
maîtrise de
l’italien n’est pas nécessaire.
Les
textes
(français et italiens) sur lesquels les étudiants et comédiens seront
appelés à travailler seront fournis au cours de la première quinzaine
du mois d’octobre.
Atelier 2
(14h15-16h30) : Coriolan/Coriolanus:
differences and similarities
The
first part
of the workshop will focus on scenes from Shakespeare’s Coriolanus. The
approach will draw upon methods used by the education department at
Shakespeare’s Globe in London, ensuring that participants develop a
command of the poetic devices used in English Renaissance drama and the
performance requirements of an open-air, thrust-stage theatre. This
will include work with iambic pentameter rhythms and rhetorical devices
such as metaphor, alliteration, and allusion, as well as an exploration
of staging techniques appropriate to a theatre with universal lighting
and audience on three sides. These are techniques which can be applied
to almost any English play from the Renaissance period. Students should
prepare by becoming familiar with Coriolanus; it will also be helpful
to bring a pencil to use in the workshop and to wear clothes which
allow for ease of movement. In the second half of the workshop, the
same methodology will be applied to scenes from Hardy’s Coriolan,
written independently at almost exactly the same time. The same methods
will be applied in order to test their appropriateness to French
classical drama. The purpose of the workshop will be to identify some
of the essential differences between English and French theatre at the
start of the seventeenth century, but also to seek out convergences and
assess whether differences of methodology in the 21st-century generate
different approaches to texts that have a great deal in common. A key
question concerns the natural body. Does a code of movement follow
naturally from a response to the verse, or does that code need to be
imposed? More broadly, this workshop will raise the question of whether
the pursuit of ‘Original Practices’ is a valid form of historical
research, and/or a stimulus to creative practice in the present.
Extraits
proposés : Hardy, Coriolan, v. 1025-1054, Shakespeare, Coriolanus,
V.iii, 155-195.
En complément :
Coriolan, v. 420-464, Coriolanus, IV.v.47-110.
Le texte
français est accessible en ligne : http://pufr-editions.fr/tei/427
L’atelier sera
animé par David Wiles et Nora Williams.
David Wiles is
Professor of Drama at the University of Exeter. He has published
extensively in the fields of Greek theatre and English renaissance
theatre. This autumn saw the publication of Theatre & Time
(Palgrave) and The Theatre of Drottningholm – Performance Then and Now,
co-authored by Willmar Sauter, along with the paperback edition of
Theatre and Citizenship (2011). In 1990 he spent a term teaching at the
Université Paul Valéry. He is at the early stages of work on a history
of classical acting.
Nora Williams is
an actress, director and academic with ten years of experience
performing Shakespeare'splays. As an undergraduate she trained in
acting at Sheridan College, one of Canada's top institutes for the
performing arts, whilst simultaneously earning a degree in English and
Drama from the University of Toronto. She has also received training
from practitioners at Shakespeare's Globe and the American Shakespeare
Center, and holds an MA in Staging Shakespeare from the University of
Exeter. She is currently pursuing a PhD at Exeter which focuses on
intersections between print and performance with regard to Thomas
Middleton's and William Rowley's 1621 play The Changeling.
acras (155) publié le 2014-09-29 00:00:00
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-
Séminaire international : Versailles (avr) - Tours (mai) - Montpellier (oct) - 2014
Déclamation, chant et danse en France
aux xviie
et xviiiesiècles
:
niveaux, lieux de performance, courants et filiations
Organisation :
Jean-Noël Laurenti et Bénédicte Louvat-Molozay
Vendredi 4 avril – Versailles / Jeudi 10 avril –
Versailles /
Vendredi 23 mai – Tours / Lundi 27 octobre - Montpellier
Durant ces
dernières décennies se sont développées les recherches visant à la
restitution des pratiques de scène en usage aux XVIIe
et XVIIIe siècles
(déclamation et chant, geste, danse), mais ces recherches demandent à
être sans cesse affinées, faute de quoi il serait tentant d’appliquer
indistinctement les mêmes procédés techniques à tout un répertoire
abusivement unifié sous l’étiquette « baroque ».
À partir des
traités et documents conservés, il s’agira d’étudier les différences
qui on pu exister dans les pratiques de performance en public (lecture
publique, déclamation, chant, gestuelle, danse) selon le lieu et le
type de public (compagnie restreinte ou salle de spectacle), selon le
genre (comédie, tragédie, genres relevant du « loisir mondain », bal ou
ballet, etc.) ou selon les subdivisions dans le genre (type de
personnages, danse haute ou danse basse). À travers l’étude des textes
théoriques, des oeuvres et des témoignages, il s’agira également
d’étudier la conscience que le XVIIe
et XVIIIe siècles ont
eu de ces typologies et la manière dont elles étaient mises en
pratique.
Il s’agira
également de discerner les évolutions qui font que certains préceptes
techniques précédemment en vigueur sont abandonnés ou modulés dans un
sens différents durant une période. À cet égard, il conviendra de
prendre en considération l’importance des courants esthétiques qui
parcourent les deux siècles, les influences étrangères, et examiner les
spécificités et les parentés des documents témoignant de ces pratiques
dans les autres pays d’Europe.
Ce séminaire,
soutenu par l’équipe Ricercar et l’équipe de recherche du CMBV, sera
pluri- et interdisciplinaire. Parce qu’il s’interroge sur la mise en
pratique des préceptes énoncés dans les traités et documents conservés,
il comprendra d’une part des communications théoriques, d’autre part
des ateliers d’expérimentation pratique.
Ce séminaire
donnera lieu à la publication d’un recueil d’études.
Partenaires : Centre
d’Études Supérieures de la Renaissance (CESR, UMR7323, Tours) ; Centre
de Musique Baroque de Versailles (CMBV) ; Institut de recherche sur la
Renaissance, le Classicisme et les Lumières (IRCL, UMR 5186, université
de Montpellier III), Institut Universitaire de France ; Laboratoire «
Formes et Représentations en Linguistique et Littérature » (FORELL, EA
3816, université de Poitiers) ; Association pour un Centre de Recherche
sur les Arts du Spectacle aux XVIIe
et XVIIIe siècles.
Entrée libre dans la
limite des places disponibles.
Contact :
jean-noel.laurenti@wanadoo.fr
acras (81) publié le 2014-03-02 00:00:00
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Journée d’études : Reims - octobre 2013
« Actualité(s) de la Recherche :
"Réflexions critiques"
sur la musique, le théâtre et la danse
en France
au xviie
et xviiie
siècles »
Organisée par Bertrand
Porot
Université de Reims Champagne-Ardenne - lundi 14
octobre 2013 de 10h à 17h
Département
musique et musicologie, UFR de Lettres et Sciences Humaines, URCA
Campus Croix-Rouge, BM 09, salle 09/1
Tél. : 03 26 91 36 38 ; mail : Bertrand Porot
10h
-12h |
Soutenances
de mémoires de Master 2 |
10h |
Hubert Hazebroucq : « La technique de la
danse de bal vers 1660 : nouvelles perspectives »,
direction Bertrand
Porot. |
11h |
Samir Suez : « La
solmisation au XVIe
et
XVIIe
siècles : de la pédagogie à la composition, état de la question
», direction Bertrand Porot. |
14h -17h |
Conférences |
14h |
Jean-Noël Laurenti (CESR de
Tours-université de Pau) : « La
pratique du chant d'après Bertrand de
Bacilly (1621-1690) : genres, lieux et publics » |
14h45 |
Céline Bohnert (CRIMEL-université de Reims)
: « La réécriture des
mythes dans les tragédies en musique de Lully et
Quinault : pistes de réflexion » |
15h30 |
pause |
15h45 |
Théodora Psychoyou (PLM-université
Paris-Sorbonne) : « La
musique antique dans la Querelle des Anciens et
des Modernes : enjeux et argumentations » |
16h30 |
Bertrand Porot (CERHIC-université de Reims)
: « Musique et
marionnettes au XVIIIe
siècle » |
17h15 |
Pot champenois |
acras (36) publié le 2013-10-04 00:00:00
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Colloque : Versailles - 17-19 décembre 2012
La danse française et
son rayonnement
(1600-1800)
Nouvelles
sources, nouvelles perspectives
17 – 19 décembre 2012
Centre de musique baroque de Versailles - salle Lalande
Comité
scientifique :
Jean-Noël Laurenti, Jean Duron et Mathieu da Vinha
Colloque
organisé par :
Association pour un Centre de Recherche sur
les Arts du Spectacle aux 17e
et 18e siècles,
Centre de musique baroque de Versailles
(FRE 3493 du CNRS),
Centre de recherche du Château de Versailles.
Il a reçu le soutien :
de l’Université de Paris IV Sorbonne :
REIGENN (Représentations et Identités.
Espaces germanique, nordique et
néerlandophone),
PLM (Patrimoine et langages musicaux),
du Centre d’Études Supérieure de la
Renaissance et
du Centre national de la danse.
Complémentaire de la redécouverte de la musique
baroque et des pratiques d’interprétation à l’ancienne,
l’entreprise de reconstruction de la danse des XVIIe
et
XVIIIe siècles
a connu un essor décisif dans les années
1970-1980. À travers l’étude de traités tels que Le
Maître à danser de Pierre Rameau, la Chorégraphie de
Feuillet ou The Art of Dancing de Tomlinson, il s’agissait
de retrouver dans ses grandes lignes, sous le nom de
« danse baroque », le modèle de la danse française, de
bal et de théâtre, tel qu’il fut fixé par les maîtres à danser
de l’époque de Louis XIV et diffusé ensuite à travers
toute l’Europe jusque dans le Nouveau Monde.
Après les années 1980, alors que demeuraient bien des
zones d’ombre et des sujets d’interrogation, la création
de spectacles mettant ce modèle à l’épreuve de la scène
a mobilisé les énergies tandis que les recherches
passaient au second plan : elles se poursuivaient, mais
de façon plus discrète en France, et les échanges entre
foyers de recherche, d’un pays à l’autre, restaient
épisodiques.
Pourtant, depuis une dizaine d’années, de nouvelles
avancées ont eu lieu : en témoigne le nombre accru de
travaux et de publications sur la question, la découverte
et l’étude de sources jusqu’ici ignorées ou laissées dans
l’ombre, notamment autres que françaises. En
témoignent aussi les liens noués au niveau international
entre les équipes de chercheurs ou les compagnies. Le
but du présent colloque est, sur les grandes questions
qui restent en chantier, de faire un état des avancées
récentes et des travaux en cours ou en gestation. C’est
aussi de donner la parole à ceux qui mènent des
recherches utiles et peu connues, et de permettre aux
chercheurs de tous horizons de se rencontrer pour
préparer de nouvelles collaboration
acras (39) publié le 2011-12-19 00:00:00
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Journée d’étude : Tours - 15 décembre 2012
La danse française entre Renaissance et
baroque
Le manuscrit
Instruction pour dancer (vers 1610)
Tours, samedi 15 décembre
Conservatoire à Rayonnement Régional Francis
Poulenc et Département de musicologie
2 ter, rue du Petit Pré, 37000 Tours
Journée d’étude organisée
par le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance
en
partenariat avec le Conservatoire à Rayonnement Régional
Francis Poulenc,
le Département de musicologie (Université François Rabelais)
et l’équipe REIGENN ( (Représentations et Identités. Espaces germanique,
nordique et néerlandophone, Paris-Sorbonne)
avec
le soutien du Centre de Musique Baroque de Versailles et
le Centre National de la Danse
avec
la participation des musiciens François Lazarevitch et
Patrick Blanc
Direction
: Jean-Noël Laurenti
Le manuscrit
Instruction pour danser,
rédigé en français, est conservé à la bibliothèque de Darmstadt. Les
danses qu'il décrit ont souvent un répondant musical dans le recueil
Terpsichore de Michael Praetorius, publié en 1612. Cet opuscule a fait
l’objet d’une édition par Angene Feeves, Ann Lizbeth Langston, Uwe W.
Schlottermüller et Eugenia Roucher (Fribourg, Fa-Gisis, 2000). Depuis,
un petit nombre de chercheurs et professionnels de la danse en France
et à l’étranger ont travaillé de façon indépendante à la restitution de
ces danses.
Le but de la journée est de permettre à ces chercheurs, à
leurs équipes et à ceux qui ont été confrontés à ce traité au cours de
leurs recherches, de se rencontrer pour aborder les problèmes critiques
et d’interprétation pratique posés par le texte, ses implications
musicales ainsi que ses rapports avec les traités et répertoires de
danse connus en amont et en aval.
L’originalité de cette journée d’étude est de combiner théorie et
pratique : elle comprendra d’une part des communications classiques, et
d’autre part des ateliers où l’on cherchera à élucider deux danses de
l'Instruction par expérimentation, échange et débat. Elle accordera
également une grande place aux regards croisés des danseurs et des
musiciens et aux problèmes d’interprétation de la musique à danser.
|
Programme |
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Amphithéâtre
de musicologie |
9h30 |
Accueil et introduction
Présentation de l’Instruction
pour dancer |
9h45 |
Marie-Thérèse Mourey (Université
Paris-Sorbonne) : Contexte
culturel ; les pratiques de danse en
Allemagne au début du XVIIe
siècle ; histoire de l’édition |
10h15 |
Patrick Blanc (Conservatoire de Strasbourg)
: L’Instruction et
Terpsichore de Praetorius ; la suite de danse |
|
Approche
méthodologique l’Instruction |
11h |
Présentation des recherches de Christine
Bayle (Paris, Compagnie L’Éclat des Muses) |
11h30 |
Présentation des recherches de Naïk Raviart
(Brest) |
12h00 |
Présentation des recherches de Nicoline
Winkler (Heidelberg) |
12h30 |
Déjeuner (*) |
13h30-14h30 |
Cours de Robin Joly ouvert aux participants
au colloque : Atelier d’interprétation de musiques à danser pour la
danse |
Ateliers |
deux danses de l’Instruction pour
dancer
CRR, Salle Maillot |
14h30 |
Premier atelier : Le branle simple
(Christine Bayle, Naïk Raviart, Nicoline Winkler) |
16h15-17h45 |
Second atelier : La bourrée (Christine
Bayle, Naïk Raviart, Nicoline Winkler) |
17h45 |
Conclusions |
(*) Les
auditeurs
du colloque souhaitant
participer au déjeuner (11,70 € environ) sont priés de s’inscrire
auprès de Jean-Noël
Laurenti.
acras (40) publié le 2011-12-15 00:00:00
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Disparition
Barbara Sparti
(1932 -
2013)
Nous
apprenons avec tristesse la disparition de Barbara Sparti, qui nous
faisait encore l’amitié,
en décembre dernier, de participer au colloque
sur la danse française à Versailles.
Nous
transmettons ici
l’hommage de Wendy Heller.
texte
It is with great
sadness that I share this news.
Barbara Sparti,
renowned dance historian of the Italian Renaissance and Baroque, died
in Rome on June 17, 2013. Born in New York in 1932, Barbara attended
Antioch College before moving to Italy in 1955.
Barbara had at
least four remarkable careers. She trained in Orff and Dalcroze methods
in Geneva and Salzburg, and taught music and movement to adults and
children for over forty years. As the director of the "Gruppo di Danza
Rinascamentale" from 1975-1988, Barbara led Renaissance dance
performances not only throughout Italy, but also as far away as Moscow,
Berlin, and London. She was renowned as a choreographer for late
Renaissance operas and plays by such figures as Ruzzante, Caccini,
Cavalieri, Gagliano, and Monteverdi on stage and TV. Much in demand as
a practical instructor of Italian Renaissance dance, Barbara taught
classes throughout Europe, in North America, and Israel; she was a
Distinguished Visiting Professor at the University of California, Los
Angeles in 1990, guest lecturer / choreographer in Israel in 1997, at
the University of California Santa Cruz (2000), and in residence at
Princeton University in April 2002. She also taught generations of
dancers at the Early Music Festival in Urbino for over 25 years.
As a scholar,
Sparti was no less astounding. The translator of Gugliemo Ebreo’s 1463
dance treatise and author of the introduction to Ercole Santucci’s
Mastro da Ballo (1614), Barbara introduced dancers, dance historians,
and musicologists to these two seminal treatises. In well over two
dozen essays published in English and Italian, she explored a vast
array of topics on fifteenth- and seventeenth-century dance, including
Jewish dancing masters, iconography, aesthetics, improvisation and
ornamentation, social and political contexts of dance, the moresca, and
the galliard. Most recently, she was co-editor of Imaging Dance: Visual
Representations of Dancers and Dancing with Judy Van Zile, assisted by
Elsie Ivancich Dunin, Nancy G. Heller, Adrienne L. Kaeppler (Olm,
2011). Sparti was honored by the publication of "Virtute et arte" del
danzare. Contributi di storia della danza in onore di Barbara Sparti,
edited by Alessandro Pontremoli (Aracne, 2011).
Although Barbara
only attended less than half a dozen meetings of the Society of
Seventeenth-Century Music, she was well known to SSCM members for her
warmth, humor, and her insightful and elegant conference presentations.
Many met her for the first time, as did I, over the wooden tables at
Shaker Village, Kentucky for the 1995 SSCM meeting, which she attended
at the suggestion of her good friend Irene Alm. We would room
together—the first of many times—for the meeting at the University of
Virginia. In 2002, when SSCM came to Princeton, Barbara spent several
weeks in residence there, directing students and community members in a
performance of Sigismondo d’India’s Balletto de rei della Cina. To say
that my students fell in love with her would be an understatement. At
that same conference Barbara also presented her paper on dance in
Melani’s Ercole in Tebe, which she would later publish in Early Music
History. Happily, she was also in attendance just last April at the
SSCM meeting in New York, after having presented a colloquium and dance
workshop at Princeton. Barbara frequently spoke fondly of the warm
welcome she always received at SSCM, and was deeply grateful for the
Society’s support of and interest in dance scholarship and its
intersections with musicology.
Beloved by
everyone who knew her, Barbara was honest and direct, at times even
blunt, yet her every word and deed exuded warmth and compassion; her
radiant smile, like the songs of Orpheus, could charm even the hardest
heart. Whether teaching, dancing, reading a paper, or entertaining
guests in her lovely flat in Trastevere, Barbara was always a powerful
presence. Indeed, who else could bring Roman traffic to a dead stop
with a bold hand gesture and imperious stare? Barbara was deeply
passionate about her work, adhering to the highest possible standards,
endlessly supportive of her students and dozens of friends all over the
world. Among the most determined individuals I've ever known, she had a
seemingly infinite supply of energy and strength of character that kept
her traveling (including a trip to Egypt with her family for her
eightieth birthday), teaching, visiting, and writing—as if the
treatments for lung cancer were but a mere inconvenience. She was
devoted to her two brilliant children, Davide and Donatella, and her
four grandchildren, who brought her such joy. It was a pleasure and
honor to count her among my closest friends; she will be sorely missed.
In sadness,
Wendy
Wendy
Heller
Professor
Department of Music
Director, Program in Italian Studies |
301 Woolworth Center
Princeton University
Princeton, NJ 08544
609 258-1906 |
acras (43) publié le 2012-06-19 00:00:00
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Colloque et ateliers : Nantes - mai 2011
Le Tableau et la Scène
Peinture et mise en scène du répertoire héroïque
dans la première moitié du xviiie
siècle
Autour des figures des Coypel
Association
pour un
Centre de Recherche sur les Arts du Spectacle aux xviie
et xviiie
siècles
Lundi 16 et mardi 17 mai 2011
Musée des Beaux-Arts de Nantes
10, rue Georges Clémenceau, 44000 Nantes
Organisateurs
Musée des Beaux- arts de Nantes : Adeline Collange-Perugi
INHA : Julie Ramos et Marie-Pauline Martin
ACRAS : Jérôme de la Gorce et Jean-Noël Laurenti
Dans quelle mesure les
tableaux des XVII e et
XVIII e siècles
peuvent-ils être considérés comme
des documents susceptibles d’aider à la connaissance, voire à la
restitution des pratiques scéniques en usage à la même époque ? Dans
les gestes des personnages, dans leurs postures, dans les dispositions
spatiales, les habillements, ainsi que les décors, quelle est la part
qui reflète effectivement ces pratiques ? Dans quelle mesure, en somme,
la connaissance des pratiques théâtrales de l’époque permet-elle de
mieux comprendre les tableaux eux-mêmes et l’inspiration de leurs
auteurs ? À l’inverse, quel rôle revient à la peinture, à ses
conventions ou à ses libertés, par exemple dans le traitement de la
couleur locale ou celui de l’espace et du temps, dans la physionomie
des tableaux, mais aussi dans les inventions scénographiques d’hier et
d’aujourd’hui ?
acras (38) publié le 2011-05-17 00:00:00
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Colloque international : Paris - octobre 2010
Jean-Georges NOVERRE (1727-1810)
un artiste européen au
siècle des Lumières
21 - 23 octobre 2010
Université Paris IV Sorbonne
Association pour un Centre de recherches sur les Arts du Spectacle
aux XVIIe et XVIIIe
siècles
Avec le soutien
de l'Université Paris-Sorbonne (Paris IV) : Équipes de recherche EA
3556
(« Expressions historiques, culturelles et esthétiques de l’identité.
Espaces germanique, nordique et néerlandophone»), UMR 8599 (« Centre
d'Etude de la Langue et de la Littérature Françaises des XVIIe
et XVIIIe siècles »),
EA 4087 (« Patrimoines et Langages Musicaux »), Écoles Doctorales III,
IV et V, Conseil Scientifique
Avec
le soutien de l'Université François Rabelais, Tours :
Équipe EA
2115 (« Histoire des Représentations »)
En
partenariat avec le Centre National de la Danse, Pantin
Organisation :
Marie-Thérèse Mourey
Comité scientifique: Pierre Frantz (Université Paris-Sorbonne),
Virginie Garandeau (Paris), Nathalie Lecomte (Paris), Marie- Thérèse
Mourey (Université Paris-Sorbonne), Laurine Quetin (Université François
Rabelais, Tours)
Le bicentenaire
de la mort de Jean-Georges Noverre, qui décéda le 18 octobre 1810 à
Saint-Germain en Laye, se veut l’occasion de faire le point sur la vie,
l’œuvre, la pensée et l’héritage de ce grand artiste, dont l’activité
se déploya au siècle des Lumières dans tout l’espace européen : en
France bien sûr (Paris, Lyon, Marseille), mais aussi dans l’espace
germanique (Berlin, Stuttgart, Vienne), en Grande-Bretagne (Londres) et
en Italie (Milan), sans oublier ses tentatives infructueuses pour se
fixer en Suède et en Pologne. Tout à la fois danseur, chorégraphe et
théoricien de la danse et du ballet, Noverre contribua brillamment, par
ses réflexions innovantes sur le théâtre dansé et les arts du
spectacle, à diffuser et à légitimer l’idée du ballet comme art
autonome, et non comme divertissement mineur. Mais il sut également,
comme nul autre, se styliser personnellement comme « le Grand
Réformateur du Ballet », créant ainsi sa propre légende, grâce il est
vrai au soutien appuyé d’un philosophe aussi percutant que Voltaire.
Ce premier
colloque a pour objectif de resituer l’artiste dans le contexte
culturel si mouvementé de son époque, et ce faisant, de compléter ou
rectifier, à la lumière de l’évolution des recherches et de la
découverte de nouvelles sources documentaires, de nombreuses idées
communément admises (telles que « Noverre, Père du ballet moderne
»...). Retracer les différentes étapes de sa vie et de sa carrière
européenne devrait permettre de revenir sur les influences théâtrales
précoces auxquelles il a pu être exposé (John Weaver et Franz
Hilverding, via David Garrick ?), sur ses collaborations musicales
(avec Gluck, Starzer et Aspelmayr par exemple), mais aussi sur ses
rivaux et ennemis (dont Angiolini et le clan italien à Vienne, Gardel
et la Guimard à Paris...), ainsi que sur ses œuvres chorégraphiques. La
reconstitution du contexte d’ensemble, théâtral, musical et
chorégraphique, de ses créations éclaire d'un jour nouveau les
querelles souvent violentes qui les accompagnèrent. Un point central
consiste à apprécier le rapport changeant, parfois conflictuel, parfois
complice, de Noverre aux institutions et personnalités princières qui
le soutinrent, qu'il s'agisse du duc Charles Eugène de Wurtemberg, de
l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche ou de la reine Marie-Antoinette.
Une place sera également faite à la réception de ses créations par le
public, sans taire la question de ses éventuels insuccès, et à la
reprise de ses œuvres par certains de ses élèves. Ainsi pourra-t-on
mieux apprécier la position de Noverre, entre tradition et innovation,
son apport réel au développement du genre du ballet et de la danse
pantomime, et faire le départ entre la réalité de l’artiste et le mythe
qu’il devint par la suite.
Programme
Jeudi 21
octobre
2010 : Centre National de la Danse, 1 rue Victor Hugo –
93500 Pantin
- Ouverture
du colloque : Monique Barbaroux, Directrice
générale du Centre
National de la Danse
Claire Rousier, Directrice du département
Mémoire et recherche au
Centre National de la Danse
-
Introduction : Marie-Thérèse Mourey
Noverre en France : un parcours et ses étapes
-
Marie Demeilliez (Paris) : Noverre jeune danseur du collège
Louis Le Grand (1741-1742)
-
Françoise Dartois (Paris) : Noverre à Lyon
-
Marie-Françoise Bouchon (Paris) : Noverre compositeur de
ballet à l'Opéra de Paris (1776-1781)
-
Solveig Serre (Paris) : Noverre à l'Académie Royale de
Musique (1776-1781)
-
Michèle Sajous d’Oria (Bari/ Italie) : Les Observations sur
la construction d’une scène d’opéra de Noverre: une contribution au
débat sur l'architecture théâtrale au temps des Lumières
Vendredi 22
octobre : Maison de la Recherche, 28 rue Serpente, 75006
Paris
La carrière européenne de Noverre
-
Jennifer Thorp ( Oxford) : Noverre à Londres : les théâtres
de Drury Lane et King's Theater
-
Laurence Marie (Paris) : Le comédien anglais David Garrick,
modèle pour la danse pantomime ?
-
Marie-Thérèse Mourey (Paris) : Berlin, Stuttgart, Vienne :
les étapes de la carrière germanique de Noverre
-
Mariette Cuénin-Lieber (Mulhouse) : « Ce Prince ami des arts,
des talents et de la magnificence »: Noverre et Charles Eugène de
Wurtemberg
-
Sibylle Dahms (Salzburg) : Noverre à Vienne (1767-1774, 1776)
entre désastre et triomphe
-
José Sasportes (Venise) : Noverre et l'Italie
-
Jean-Philippe van Aelbrouk (Bruxelles) : Noverre et ses
œuvres à Bruxelles
-
Karin Modigh (Stockholm) / Irène Ginger (Paris) : Une
dernière tentative d'emploi de Noverre: le dossier de candidature au
roi de Suède en 1791
-
Marie-Thérèse Mourey (Paris): présentation du «manuscrit de
Varsovie »
Samedi 23
octobre : Maison de la Recherche, 28 rue Serpente, 75006
Paris
Danse et musique
-
Raphaëlle Legrand (Paris) : La danse pantomime avant Noverre
: Rameau et l'écriture sonore du geste
-
Bertrand Porot (Reims) : La danse et la pantomime à l'Opéra-
Comique pendant les débuts de Noverre (1743-1754)
-
Bruce Alan Brown (Los Angeles) : Les sources musicales des
ballets de Noverre dans les archives Schwarzenberg de C(eský Krumlov
-
Cécile Champonnois (Montréal) : Les Horaces et les Curiaces,
ou de la diffusion européenne des théories de Noverre
Noverre
:
réceptions et controverses
-
Irène Brandenburg (Salzburg) : « Parlare de 'balli in
esecuzione […] e non pedanteggiare con teorie ». Zur Rezeption der «
querelle de la danse » in Italien im späten 18. Jahrhundert
-
Claudia Celi (Rome) : Some observations about an Italian
adaptation of Voltaire's La Bégueule: Domenico Rossi's La bella Arsene
-
Juan Ignacio Vallejos (Poznan/Paris) : Noverre, la
construction d'un nom d'auteur et les enjeux de sa réception (XVIIIe-XIXe)
acras (41) publié le 2009-10-23 00:00:00
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Association
pour un Centre de
Recherche sur les Arts du Spectacle aux XVIIe
et
XVIIIe
siècles
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https://www.acras17-18.org
|
ACRAS (association
loi 1901)
c/o Laura Naudeix, 49 rue de Rochechouart,
75009 Paris (France)
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